Le Lièvre et l’Éléphant
On vient par l’intermédiaire de ce qui suit vous présenter le fable Le Lièvre et l’Éléphant en argot français, une des fables de l’œuvre de littérature orientale pour son hauteur Ibn Al-Mukaffa.
Le Lièvre et l’Éléphant en argot
En effet, « Kalila wa Dimna » est bien plus qu’un simple recueil de fables. C’est un ouvrage riche en enseignements, qui a traversé les siècles et les cultures. Aujourd’hui, il est considéré comme un classique de la littérature mondiale.
Récit du conte :
Y’avait une fois un p’tit lièvre, bien rusé, qui squattait peinard dans sa garrigue. Mais voilà qu’un jour, débarque un éléphant balèze, qui décide de s’installer là aussi, sans se soucier du lièvre. L’éléphant, il piétinait tout, cassait tout, et franchement, il en avait rien à cirer du p’tit lièvre.
Le lièvre, pas du genre à se laisser faire, il commence à cogiter. Il se dit, « Faut que j’le fasse dégager, ce gros lourdaud. » Alors, il va voir l’éléphant et lui dit :
L’éléphant, il rigole. Il croit pas une seconde aux bobards du lièvre.
Mais le lièvre, il lâche pas l’affaire. La nuit suivante, il attend que la lune soit bien pleine, et il saute sur un rocher pour causer à l’éléphant. En reflétant la lune dans l’eau, il fait croire à l’éléphant que c’est la déesse de la lune qui lui parle.
L’éléphant, il flippe grave. Il croit qu’il a vraiment foutu la merde avec les dieux.
Et voilà l’éléphant qui dégage illico, laissant le lièvre peinard dans son coin. Le p’tit malin, il avait réussi à virer le gros balèze juste avec sa tchatche et son cerveau.
Conclusion :
Moralité du conte « Le lièvre et l’éléphant » du livre de Kalila wa Demna
Les p’tits rusés peuvent mettre à l’amende les gros balèzes avec un peu de jugeote et une bonne dose de culot.