La Tortue Et Les Deux Canards
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La Tortue et les Deux Canards

On vient par l’intermédiaire de ce qui suit vous présenter le fable « La Tortue et les Deux Canards » en argot français, une des fables de l’œuvre de littérature orientale pour son hauteur Ibn Al-Mukaffa.

« La Tortue et les Deux Canards » en argot

En effet, « Kalila wa Dimna » est bien plus qu’un simple recueil de fables. C’est un ouvrage riche en enseignements, qui a traversé les siècles et les cultures. Aujourd’hui, il est considéré comme un classique de la littérature mondiale.

Récit du conte :

Un jour, y’avait une tortue, bien peinarde dans sa mare, mais qui rêvait de voir du pays. Elle avait entendu parler de trucs incroyables hors de sa mare et ça la démangeait grave de partir à l’aventure. Deux canards, qui étaient ses potes, venaient souvent lui rendre visite et lui raconter leurs voyages.
La tortue, elle finit par dire aux canards :

  • « Les gars, j’en peux plus de cette mare, je veux voir le monde ! Mais bon, moi, avec mes petites pattes, ça va me prendre une éternité… Vous pourriez pas m’emmener avec vous ? »
  • Les canards, ils se regardent et réfléchissent un moment. Puis, l’un d’eux dit :

  • « Ok, on va te filer un coup de main. Tiens, prends ce bâton avec ta bouche et nous, on va choper les bouts du bâton avec nos becs. Comme ça, on pourra te transporter en volant. »
  • La tortue, elle trouve l’idée géniale et elle se prépare pour son grand voyage. Les canards la préviennent :

  • « Surtout, faut que tu la boucles pendant qu’on vole, sinon tu vas te casser la figure. »
  • La tortue hoche la tête et les canards s’envolent avec elle. Tout se passe nickel, la tortue est aux anges en voyant les paysages d’en haut. Mais à un moment, ils passent au-dessus d’un village et les gens, en bas, commencent à s’extasier :

  • « Regardez cette tortue volante ! C’est incroyable ! »
  • La tortue, super fière, veut se la raconter et ouvre la bouche pour dire :
    « Eh ouais, c’est moi ! »
    Mais à peine a-t-elle ouvert la bouche qu’elle lâche le bâton et tombe en chute libre, direct sur le sol. Elle se fait un méga plat et réalise, un peu tard, que la prudence, ça aurait été de rester discrète.

    Conclusion :

    Moralité du conte « La Tortue et les Deux Canards » du livre de Kalila wa Demna
    Parfois, faut savoir la fermer pour éviter les emmerdes. La vantardise et l’orgueil peuvent te faire tomber bien bas, littéralement.

    Consultez les liens ci-dessous pour découvrir d’autres fables de « Kalila wa Dimna » :

  • Le Lièvre et l’Éléphant
  • La Colombe le Renard et le Héron
  • Les Hiboux et les Corbeaux
  • Le Lion, le Chameau, le Loup, le Corbeau et le Chacal
  • La Colombe au Collier
  • Le Renard et le Tambour
  • Le Corbeau Le Serpent Et Le Chacal
  • Le Lièvre Et Le Lion
  • Le singe et la tortue
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