La belle et la bête en Argot
Y avait une meuf, on va l’appeler Belle, parce qu’elle était grave canon, genre la plus fraîche du village.
Son daron, un type un peu barré sur les bords, genre inventeur de trucs chelous, se paume un jour dans les bois et déboule dans un château tout pourri, habité par une espèce de gros dur, mi-homme mi-animal, qu’on va appeler la Bête.
La Bête, c’est pas juste un mec qui a abusé sur les prots, c’est un prince qui s’est fait jeter un sort par une sorcière parce qu’il était trop vénère et pas assez dans le partage.
Le daron de Belle se fait capter par la Bête pour avoir piqué une rose dans son jardin, parce que même les gros durs aiment bien les fleurs.
Belle, qui n’est pas du genre à laisser son vieux dans la mouise, se pointe au château et propose un deal à la Bête : elle reste avec lui si son père peut se tirer. La Bête, qui voit pas souvent de meufs, encore moins des canons, accepte direct.
Le truc, c’est que le château est magique, avec des objets qui causent : une théière qui maternise, un candélabre qui se la joue lover, et un horloge stressé.
Belle commence à capter que la Bête, malgré sa tronche, est plutôt un bon gars. Ils se mettent à passer du temps ensemble, à bouquiner, à se lancer dans des battles de boules de neige, et même à danser dans le grand salon. Petit à petit, le cœur de glace de la Bête commence à fondre.
Pendant ce temps, au village, un mec nommé Gaston, un bodybuilder du dimanche qui se voit déjà marié à Belle, capte que Belle est aux abonnés absents.
Il décide de monter une expé pour aller buter la Bête et ramener Belle. Sauf que Belle, elle est pas chaude pour se marier avec un mec qui a le charisme d’une haltère.
Au final, Belle et la Bête se kiffent, mais le sort ne peut être brisé que si la Bête se fait aimer en retour avant que la dernière pétale de la rose enchantée ne tombe. Gaston et sa bande débarquent, ça part en sucette, mais l’amour triomphe, Gaston se prend un râteau monumental, et la Bête redevient prince parce que Belle lui a avoué ses sentiments juste à temps.
Moralité de l’histoire : l’apparence, c’est pas tout. Ce qui compte, c’est ce qu’on a dans le cœur. Et aussi, si t’as un château, fais gaffe à pas froisser les sorcières.