« Les Cinq Frères Chinois » en argot
Dans un coin paumé de la Chine, y’avait cinq frères, tous clones de visage mais chacun avec son petit truc en plus. Un soufflait plus fort que le mistral, un autre était style caoutchouc, impossible à noyer. Le troisième avait un cou de girafe, le quatrième était safe face au feu, et le dernier avalait la mer sans broncher.
Un jour, le premier frère, en mode jardinier, choppe l’accusation de faire sécher le champ du voisin. La sentence tombe : la tête va rouler. Mais les frangins, malins, switchent en douce. Chaque tentative de le zigouiller foire : l’air, l’eau, le feu, rien n’y fait. Même la pendaison, grâce au frère au cou extensible, se transforme en show.
À chaque fois, les juges captent que dalle, les yeux comme des soucoupes. « Mais comment ? », qu’ils se demandent. Le dernier coup, quand ils essaient de noyer le frère éponge, c’est le pompon. Il boit l’océan, les poissons se retrouvent à gigoter dans le prétoire.
Devant tant de phénomènes, les juges lâchent l’affaire. « Bon, ok, vous avez gagné, cassez-vous », qu’ils disent, mi-vénères, mi-admiratifs.
Moralité
C’est pas parce qu’on vient du même moule qu’on peut pas sortir du lot. Et quand on s’y met à plusieurs, même le système le plus tordu peut pas nous la faire à l’envers.