« Le laboureur et ses enfants » en argot
Y’avait ce vieux laboureur, un bonhomme qui avait bêché toute sa life, près à checker les anges. Le gars, il avait une bande de fils, tous plus flemmards les uns que les autres. Avant de passer l’arme à gauche, il voulait leur filer une dernière leçon, leur montrer comment se sortir les doigts.
Il les rassemble et leur lance : « Les gars, j’ai planqué un trésor dans les champs. C’est pour vous, mais faut creuser pour le trouver. Pas de sueur, pas de butin, vous captez ? » Les fils, qui avaient jamais trop kiffé le taf au champ, se disent que pour un trésor, ils pourraient bien se bouger un peu.
Après l’enterrement du père, ils se mettent au boulot, retournent tout le terrain, grain par grain, espérant tomber sur le magot. Sauf qu’ils trouvent rien, que dalle, pas un rond. Dégoûtés, ils se disent que le vieux les a menés en bateau.
Mais voilà, le truc, c’est que cette année-là, les champs qu’ils avaient retournés de fond en comble produisent comme jamais. Les fils captent alors le plan : le vrai trésor, c’était pas un pot de pièces d’or, mais le taf qu’ils avaient mis dans la terre. Grâce à ça, ils avaient de quoi bouffer et même vendre un max.
Ils pigent enfin la leçon du vieux : le véritable butin, c’est le résultat du labeur, pas un truc qu’on trouve en grattant la surface.
Moralité de l’histoire : Y’a pas de raccourcis pour le vrai succès. Faut pas avoir peur de se salir les mains et de bosser dur. Le trésor, c’est pas toujours ce qu’on pense, mais souvent ce qu’on crée avec sa propre sueur.